Nous attendons : un avènement est toujours à venir. Quel meilleur moment que celui-ci pour méditer sur le sens des mots et des choses ?
De toute mon âme je dis que le Seigneur est grand, mon esprit est plein d'allégresse à cause de Dieu, mon sauveur, parce qu'il a porté son regard sur la petitesse de sa servante. Oui, dès maintenant, toutes les générations me diront heureuse, parce que le puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint, et sa bonté s'étend de génération en génération pour ceux qui le craignent, lui. Il est intervenu à la force de son bras, il a dispersé ceux qui se croyaient, en leur coeur, meilleurs que tous les autres. Il jette les souverains à bas de leur trône, il élève les plus petits. Il comble ceux qui ont faim et renvoie sans rien ceux qui sont riches. Il est venu au secours d'Israël, son serviteur, il s'est souvenu de sa bonté, comme il l'avait dit à nos pères, sa bonté pour Abraham et toute sa descendance, pour l'éternité.
Ainsi parle Marie lorsque, réfugiée auprès d'Elisabeth, elle comprend que ce qui lui arrive est extraordinaire, non seulement pour elle mais pour tous. Elle parle de force et de faiblesse, elle se sait faible et accueille la puissance de Dieu.
La puissance de Dieu n'oublie pas la faiblesse : c'est là qu'elle se manifeste. Les puissants de ce monde et les orgueilleux, eux, l'ont oubliée ou niée. C'est ce qui les rend faibles.
Prier comme Marie, c'est le comprendre, l'espérer, et agir.
Photo Nath Anaëlle sur Facebook |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour laisser un commentaire