jeudi 6 juillet 2017

Ici Houston, répondez

Mon humaine et moi, on n'est pas toujours d'accord sur tout. Tiens, hier soir par exemple. Elle avait laissé un truc dans la coupe à baballes sucrées. Dans mon tour d'inspection nocturne, juste après le premier houhou de la chouette dans le jardin du voisin, je suis allé y voir de plus près. Et ce matin, elle est devenue toute rouge, étalée par terre, après avoir marché sur une petite balle que j'avais mis la moitié de la nuit à détacher de sa grappe. Un boulot monstre. Et elle, paf, elle marche dessus, ça s'écrase, elle glisse, elle fait "boum" en tombant par terre et après elle crie. C'est un exemple typique de pas être d'accord sur un truc. 
N'empêche. Elle ne se rend pas compte que c'est pourtant moi qui fais tout le boulot dans cette maison. Parce qu'une fois aplatie par terre après qu'elle ait occis ma baballe en marchant dessus, merci beaucoup, elle a eu une illumination. Evidemment. Vous croyez quoi ? Que je me laisse occire mes jouets juste pour le fun ? Non, ça fait partie du boulot. 
"Pourquoi ? pourquoi le mal, pourquoi le malheur, pourquoi la douleur, pourquoi l'injustice…" Que cette question se pose pour vous à l'occasion d'une chute accidentelle sur une baballe sucrée ou pas, c'est une question qui se pose de toute façon. Même les chats le savent, figurez-vous. Mais il arrive qu'on oublie de la poser pour de vrai, cette question. 
Alors ne soyez pas surpris si dimanche, elle commence sa prédication par ces mots : "pourquoi le mal, pourquoi le malheur…". 
Il faut parfois un choc du réel pour retrouver la réalité de ce qu'est un être humain en relation avec Dieu, et dans ce cas, c'est utile d'avoir quelqu'un au sol qui… OK, j'ai perdu la métaphore, là. Il arrive que je m'embrouille dans mes paraboles. N'est pas JC qui veut. 


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