Tu regardes l’autre à
la mesure du regard que tu imagines posé sur toi.
Ton Dieu est
bienveillant ? Alors ton regard est bienveillant.
Ton Dieu est un juge
impitoyable ? Alors tu juges l’autre et te mesures à lui.
Ton Dieu est humble et
faible ? Alors tu regardes l’autre avec humilité et
impuissance.
Ton Dieu est tout-puissant et écrasant ? Alors tu vois l'autre comme un objet livré aux caprices d'un destin implacable.
Ton Dieu est un rival impitoyable ? Alors tu verras l'autre comme un rival à soumettre ou auquel te soumettre, dans une lutte sans fin.
Tu te sens ignoré et
perdu dans un vaste monde ignoré de Dieu ? Alors tu ignores l’autre dans son
propre monde et tu n’essaies pas de t'approcher de lui.
Rien de tout cela n'est une fatalité. Bonne nouvelle !
H. Lindegaard |
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