jeudi 24 août 2017

Le pasteur ne peut pas...

… lire dans les coeurs et les âmes.
C'est Dieu qui fait ça.

… tout faire.
Idem.

… faire plaisir à tout le monde.
Même Jésus n'y est pas arrivé.

... trahir la confiance qui lui est faite lorsque quelqu'un se confie à lui.
Être en chemin dans la foi, ça demande de pouvoir faire confiance à Dieu, mais ça passe par des gens qui montrent que cette confiance est possible. La trahison, c'est le contraire de toute confiance.

... savoir à l'avance comment Dieu va utiliser son ministère.
Chez les pasteurs, pas de plan de carrière. Et un cahier des charges qui évolue tout le temps, à la grande surprise du pasteur lui-même.

... faire usage de son pouvoir.
De par sa formation, sa pratique et son vécu, le pasteur en sait beaucoup sur l'angoisse, le doute et l'espérance. Mais jamais il ne doit utiliser cela comme quelque chose qui le protège des autres et lui donne le moyen de prendre un ascendant sur eux. Toujours, il lui faut remettre à l'épreuve de la foi vécue intimement ce qu'il sait sur la foi en général. Et se mettre au diapason.

... aider l'autre avec sa foi.
On le sait bien, que c'est impossible. Mais c'est en le sachant qu'on peut le faire. Et finir par s'effacer : nous n'avons pas de place dans la foi de l'autre.

… être parfait, vivre dans la sainteté, et savoir faire la tarte aux pommes, y compris la version sans gluten.
Ceci dit, ça vaut le coup d'essayer, ne serait-ce que parce que c'est un excellent sujet de conversation avec vos paroissiennes qui ont toute une vie de cuisinières derrière elles, et que d'après mon expérience, Dieu se laisse approcher plus facilement quand on prend le temps de méditer, les mains dans la farine. 




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