Incroyable paradoxe : nous nous préparons à dire, en cette semaine sainte, que celui qui meurt sur la croix, c'est le Seigneur de la vie...
L'évangile selon Marc, le plus ancien des évangiles consacrés à Jésus, terminait l'histoire dans sa première version sur une surprise : les femmes qui étaient allées au tombeau "ne dirent rien à personne, car elles avaient peur". Ce n'est pas sur un contentement béat que nous sommes invités à rester après la résurrection, c'est sur une peur. Et tant mieux sans doute, parce qu'il n'est plus temps, pour nous, de nous reposer sur des lauriers gagnés par un autre, mais de parcourir une vie toute entière, et au-delà sans doute, dans les pas de cet homme dont la mort et la résurrection donnent un sens nouveau au monde.
Dans la peur du conformisme, de l'immobilité, de la glu des certitudes... et dans l'espérance d'une nouveauté qui peut surgir au moment où nous nous y attendons le moins.
Le lapin bleu de Coolus |
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